Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.

samedi 6 février 2016

PREMIERE JOURNEE AU VILLAGE DE KISI


Aujourd’hui nous sommes allés au village.

Nous n’avions pas d’autre solution que de prendre un 4 X4 ce qui nous coute 35000 francs soit 58€ pour la journée .Nous avons chargé les 2 valises de vêtement pour le dispensaire & une valise avec les maillots  de foot de  notre club de football de Charleval & deux ballons que j’ai achetés en France et les noix de Kola avec en plus un ballon  pour le village .


Nous profitons du véhicule pour faire l’achat de 18 bouteilles  d’eau de 1,5L. Il faut savoir que je bois environ 2 litres d’eau par jour et  de plus comme nous allons passer  mercredi & jeudi prochain à Kinsi ; l’eau sera déjà sur place.

La route s’est bien passée avec un arrêt pour photographier l’unique  baobab qui est sur notre passage .Oui, j’oublie avec un contrôle de la police aussi en sortant de Ouagadougou.

Le deuxième arrêt s’effectue au dispensaire que je reconnais à peine tellement il s’est agrandi.

Nous avons fait des heureux, les sages femmes n’en revenaient pas, elles n’avaient pas assez de cartons pour mettre les vêtements d’enfant. Pour nous, cela ne coute rien juste la bonne volonté des quelques amis ou collègues de travail. On ne peut pas s’imaginer le bien que nous pouvons faire & les poignets de mains données en remerciement.  

Quelques renseignements sur la courbe de natalité de 2015 (elle reste stable avec un niveau bien supérieur à la notre) ainsi que sur le niveau sanitaire (qui ne cesse de s’améliorer)  et nous repartons.

Direction, l’école où nous sommes attendus ??? Nous n’avions pourtant prévenu personne.   

Les filles, nous font les danses qu’elles ont apprises pour le concourt des écoles( j’en ai profité pour faire une vidéo). Je demande à la nouvelle directrice s’il lui manque quelque chose ? Elle me répond qu’elle n’a rien pour faire participer les garçons à la compétition de foot interscolaire. Nous ne pouvions pas tomber mieux  avec la valise pleine de maillots & les ballons. Nous les quittons pour le village.

Nous sommes attendus sous l’arbre à palabre mais comme d’habitude assis sur notre siège, nous attendons que l’ensemble des hommes important soient là ; c’est-à-dire les chefs, les anciens, les comités de gestion. Les discussions sont trop importantes, les hommes doivent être là, les femmes sont là aussi mais à part. Il y a une amélioration, elles ont le droit d’être à  l’ombre sous l’arbre, au début de notre association, elles restaient sous le soleil. Nous serrons les mains au fur et à mesure de l’arrivé des personnes.
                                                                            Les chefs

Après avoir bu l’eau du voyageur qui est un mélange d’eau, de beurre de Karité et de farine de petit mil, nous commençons la discussion.  D’abord pour se donner des nouvelles d’untel ou d’unetelle, pour nous  remercier de notre venu, puis nous rentrons dans le vif de sujet, la construction du bâtiment. Nous présentons le plan, Salif explique en Moré, ce que nous allons faire et demande si le nombre  des briques sera suffisant pour l’arrivée des maçon . Daniel, le président du comité de gestion du village, nous, propose de venir voir les briques déjà entreposées sur le site de construction. Nous faisons le tour du village. Le premier lieu important étant le premier  bâtiment en voute nubienne qui a été réalisé l’année dernière avec les fonds financier de notre association.


Là, je dois dire que nous nous ne sommes pas trompé, le bâtiment est frais, j’apprends  même que lorsque le vent souffle fortement les gens  viennent  s’abriter dedans, il est donc  aussi sûr.
Je ne peux que constater que tout ce que nous avons financé est entretenu et utilisé .

De retour sous l’arbre à palabre, une personne me demande si nous  ne pouvons  pas en fabriquer aussi pour eux. Je lui réponds que des jeunes ont été formés par  les maçons, c’est avec eux qu’il faut voir. Nous ne dérogeons pas de notre objectif «  nous ne sommes pas là pour leurs attraper du poisson mais pour leur apprendre à  les pêcher ».  Maintenance qu’ils savent, à eux de faire. Cela leur coutera moins chers que l’achat des plaques de tôle pour leur toiture qui s’envolent dés qu’il y a une tempête.

Nous mangeons avec les chefs  dans la classe alphabétisation où il est abordé les funérailles de Guy Pessier,  leurs amis  & le notre, fondateur de l’association CHARLEVAL –ANDELLE –MASILI décédé  en octobre de l’année dernière.

En sortant du repas, il est annoncé à tout le village qu’une fête sera donnée jeudi  pour l’enterrement de Guy.

La fête, elle est déjà en partie commencée, le dolo  est servi dans les  calebasses et nous nous quittons une fois vider les 30 litres de cette boisson. Pour ma  part, je ne suis pas un  grand buveur de cette bière local à base de sorgo rouge qui le gout d’un  vieux cidre éventé mais qui mène vers une certaine hilarité.

Demain, journée de repos, nous sommes invités dans la famille de Salif.   

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