La population dépend pour beaucoup de l'agriculture vivrière. Et avec tous les aléas que cela suppose, à savoir les risques de sécheresse, ou à l'inverse d'inondation, les dégâts causés par les insectes, les rongeurs...
Pour ce faire nous avons pris contact avec le chef du département d'agro-écologie du Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS)de Ouagadougou, l'agronome Philippe Yanogo.
A plusieurs reprises depuis janvier 2013, cet agronome s'est rendu au village de Kinsi avec Salif pour rencontrer les villageois, évaluer leurs connaissances, leurs besoins, et construire un programme de formation en conséquence.
Pour mener à bien cette formation, l'association a également financé tout un lot de matériel (arrosoirs, brouettes, râteaux, pelles, bêches, ...) ainsi que deux pompes d'irrigation à pédales.
Il est prévu, dans les années suivantes, de financer d'autres formations, en particulier destinées à introduire l'utilisation du goutte à goutte afin de rationaliser l'utilisation de l'eau pour l'irrigation des plantes.
Il est également envisageable de solliciter le CEAS pour la mise en place d'autres formations, comme la savonnerie à partir du karité, la fabrication de confitures, ou d'autres produits transformés, mais aussi des formations concernant l'élevage par exemple.
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