Le taxi était à l’heure. Salif avait négocié le prix avec un
chauffeur de taxi qui nous avait emmené au musée d’art africain. Celui-ci nous
demandait 12500 francs essence comprise.
Le maçon étant présent, nous embarquons dans cette limousine
défraichie avec quelques difficultés avant embarquement avec le coffre qui
refusait de s’ouvrir. Sur la route nous constatons que les amortisseurs sont
défraichis, mais la vitesse n’étant pas excessive (je pense car le compteur ne
fonctionne pas), nous arrivons sans problème à Dapelogo, la ville étape où nous allons
faire le dépôt sur le livret des femmes.
Après avoir pris rendez-vous avec nous taximan pour le lendemain
& l’avoir salué, nous rentrons dans l’agence après qu’un vigile avec un
fusil de chasse, nous est salué. Nous agrémentions le livret de 150.000
francs ce qui porte celui-ci à 436.000.
Direction le village de Kinsi avec nos sacs à dos, le réchaud
de Salif, les piquettes & les cordes &
le maçon qui diffuse de la musique Malienne avec son téléphone portable, il nous
faut parcourir 3 à 4 km à pieds. En cours de parcours nous sommes soulagés d’une
partie de nos bagages par des connaissances qui vont à la fête à Kinsi.
Nous arrivons sous l’arbre
à palabre au bout de ¾ heures de marche .Peu de personnes sont présentes, nous commençons
donc à tracer les emplacements des futurs bâtiments. Nous sommes vite repérés,
des mains serviables viennent nous aider
dans notre travail de délimitation. Nous apercevons un trou creusé dans la parcelle
utilisée qui nous oblige à réajuster nos mesures.
C’est alors que l’on vient nous dire que le préfet est là
mais que le député-maire aura du retard.
Je suis de trop sur la parcelle, je laisse le mâcon & Salif
continuer le traçage.
Je saluts le préfet, le chef de Godin. Le préfet n’a plus
autant de pouvoir qu’avant depuis que les commune ont été mises en place avec
des élections désignant comme chez nous des conseillé(e)s & un
maire sachant que le territoire de la commune représente le surface de
notre communauté de commune & Kinsi n'est qu'un quartier. Le député se faisant attendre,
je propose au préfet la visite du bâtiment en voute nubienne abritant le moulin
à mil. Il peut constater par lui-même l’intérêt de cette construction.
le bâtiment vu de l'intérieur.
le bâtiment vu de l'intérieur.
Entre temps le député est arrivé ; l’enterrement
africain va pouvoir commencer. A vrai dire, il a déjà commencé les femmes dansent
autour
de trou ou plutôt de la tombe que j’avais vu tout à l’heure.
Daniel, l’ami de Guy me demande de venir voir le linceul
afin de le porter en terre.
Des hommes avec des sonnailles précédent Daniel, une ‘’
messe ‘’ est dite à Mauré, le linceul est mis en terre, la tombe est rebouché,
la fête va pouvoir commencer !
Du suspens ou je reste sur ma faim?
RépondreSupprimerJ'ai hâte de savoir comment tout ça s'est passé.
Comment va le vieux chef? Tu n'en parles pas.
Cela a du être une super expérience.
A bientôt,
Thomas