Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.

mardi 16 février 2016

DE RETOUR

Nous sommes rentrés hier . Le changement de température est brutale mais il va falloir s'habituer .
Comme promis , je remis les articles à jour avec des photos .


dimanche 14 février 2016

FIN DE SEJOUR


Samedi, nous sommes allés visiter un centre équitation .Il y  avait une trentaine de chevaux bien soignés dans des box individuels. Ce type de centre est comparable au notre, il y a des manèges,  une carrière & un endroit pour ferrer. La seul différence, les box sont à l’air libre avec une toiture   suffisamment haute pour laisser circuler l’air, les chevaux viennent d’Afrique et son comparable aux nôtres sauf qu’ils supportent la chaleur pouvant aller jusqu’à 40 à 45 C° en avril, mai.

Pour ce qui est des courses hippiques, il y a  un hippodrome à Ouagadougou avec trois courses tous les dimanches. Ce  sont exclusivement de course de galop. Les paris, PMU du Burkina Faso, sont sur nos courses françaises.

Nous avons rendez-vous avec l’ingénieur agronome à coté du barrage pour discuter avec lui.
Il existe 3 réservoirs d'eau dans la ville de Ouagadougou, ceux-ci servent  à la culture.

Le tuyau servant  à pompe à pied n’a pas été livré !!!

Mr Yanogo nous dit " qu’il n’y a pas de problème que Salif peut venir le prendre au CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer)".

 L’autre sujet est la culture de Soja au village. Le soja étant un composant essentiel pour la fabrication de la farine par sa grande richesse en lipides et en protéines, il faut le faire pousser au village plutôt que de l’acheter. L’agronome nous dit que le soja  peut être cultivé sans problème à la saison des pluies avec le sorgo ; il reste à déterminer la quantité à produire. Salif verra avec les femmes qui fabriquent la farine et Mr Yanogo me donnera un devis pour former quelques villageois.

Nous mangeons à coté de l’eau, la température étant un peu plus fraiche.

Nous repartons au centre ville pour reprendre de l’argent et nous nous arrêtons à la maison du peuple pour boire un  verre mais montrer l’ambiance particulière  de ce lieu. En effet des vendeurs de toute sorte d’objet vous sollicitent régulièrement avec  des pantalons, des chemises, des chaussures, des télécommandes de télévision, des livres etc. 

Ce n’est pas vous qu’il allait au marché, c’est le marché qui vient à vous, mais toujours avec le sourire et sans insistance (si tu  veux, tu regardes, tu touches  et tu peux acheter) !
Aujourd'hui nous allons passer notre temps à faire nos bagages en callant bien l'artisanat que nous ramenons en France .
Décollage prévu pour 20 H.

samedi 13 février 2016

LA FETE ET SON LENDEMAIN


Nous étions en début d’après-midi. Les femmes  dansaient devant l’arbre à palabres. Un peu plus loin des marmites étaient disposées sur des feux, quelques femmes vendaient de la nourriture dans des sachets plastique. Pour notre part, nous étions invités dans la classe alphabétisation, situé à coté, pour manger du poulet avec du riz. Nous étions servis dans des assiettes avec une cuillère. L’habitude est de manger en commun dans les plats si qui pour nous  et aussi pour le député ou le préfet est peu concevable .j’ai même vu le député essayer de découper le poulet avec sa cuillère ,pour ma part j’utilise mes mains (j’ai toujours des lingettes avec moi pour m’essuyer). Après avoir fini ce plat, les officielles nous ont quittés après nous avoir salués & avoir salués les 5 chefs présents.

De retours sous l’arbre, les joueurs de sonnailles & de grandes calebasses mettaient l’ambiance. La foule   présente   danser, soit du coté  hommes, soit  de coté femme. Le dolo était servi dans les calebasses qui passaient de mains en mains. Les chefs avaient le monopole sur ce breuvage avec un bidon de 20 litres qui étaient régulièrement rempli & revidé dans les calebasses. Il est inutile  de vous dire que  tout le monde était enivré, y compris les femmes à la fois par le dolo & la musique. D'ailleurs les hommes se sont mis à danser avec les femmes une sorte de chenille. la fête ,je pensai, est à son apogée.


Pendant ce temps, des bâches tendues à la verticale par des morceaux de bois,  derrière la classe   d’alphabétisation, ont été dressées faisant un enclot de 10 X 10 de 2 m de hauteur. Une sono avec deux enceintes se sont mises à diffuser de la musique africaine mais moderne. Celle-ci faisait concurrence aux sons des calebasses & des femmes claquant dans leurs mains (tout en dansant).

Une  joyeuse cacophonie s’installa & à ce jeu là la sono (saturée) gagna  drainant les plus jeunes & les enfants sur une piste abondamment arrosée d’eau pour évider que la poussière se soulèvent à chaque mouvement de pieds.

Nous profitons de ce moment pour acheter des beignets aux pois & des beignets à la farine de mil.

Daniel vient nous chercher pour nous monter le logement où nous allons dormir cette nuit.

Nous nous installons pour la nuit toujours avec le son de la sono  saturée qui arrive à nos oreilles.

Salif nous fait un thé avant de dormir à même le sol sur une natte en plastique.
Le sommeil fut dur à venir (un peu comme le sol).
Le réveil fut rapide par le  froid du petit jour . j'ai pu contemplé ma première aurore sur la brousse africaine .


Au petit déjeuné, thé & tô au mil rouge, ce qui cale bien. D’autant plus  que la quantité est là avec la qualité. Le midi, nous avons eu des spaghettis avec de la pintade. Jamais, je n’ai eu faim depuis que je viens à Kinsi. Les plats sont préparés à tour de rôle par les habitants. La nourriture est variée & à chaque fois avec du pain blanc.
La matinée passa rapidement, à se saluer, à discuter avec les gens de village puis à regarder les photos & les films pris la veille.
Il est temps de saluer tout le monde. D’abord le chef de Kinsi qui nous fait apporter une pintade (vivante) en cadeau, puis tous les villageois, nous remercient en nous souhaitant un bon voyage de retour en France ,ils souhaitent aussi nous revoir bientôt (l’année prochaine s’est promis pour inaugurer les bâtiments ) .   
Quatorze heures arrivant,  nous reprenons le chemin vers Dapelogo où nous attendra le taxi à quinze heures . Nous sommes  accompagnés par cinq jeunes du village qui nous portent les seaux de beurre de Karité & une partie des bagages mais aussi la pintade.
Je glisse à Salif dans l’oreille « la pintade, tu la prends, je ne crois pas que je pourrais la faire voyager dans l’avion ».






vendredi 12 février 2016

SEJOUR A KINSI


Le taxi était à l’heure. Salif avait négocié le prix avec un chauffeur de taxi qui nous avait emmené au musée d’art africain. Celui-ci nous demandait 12500 francs essence comprise.

Le maçon étant présent, nous embarquons dans cette limousine défraichie avec quelques difficultés avant embarquement avec le coffre qui refusait de s’ouvrir. Sur la route nous constatons que les amortisseurs sont défraichis, mais la vitesse n’étant pas excessive (je pense car le compteur ne fonctionne pas), nous arrivons sans problème  à Dapelogo, la ville étape où nous allons faire le dépôt sur le livret des femmes.




Après avoir pris rendez-vous avec nous taximan pour le lendemain & l’avoir salué, nous rentrons dans l’agence après qu’un vigile avec un fusil de chasse, nous est salué. Nous agrémentions le livret de 150.000 francs  ce qui porte celui-ci à 436.000.

Direction le village de Kinsi avec nos sacs à dos, le réchaud de Salif, les piquettes & les cordes   & le maçon qui diffuse de la musique Malienne avec son téléphone portable, il nous faut parcourir 3 à 4 km à pieds. En cours de parcours nous sommes soulagés d’une partie de nos bagages par des connaissances qui vont à la fête à Kinsi.


 Nous arrivons sous l’arbre à palabre au bout de ¾ heures de marche .Peu de personnes sont présentes, nous commençons donc à tracer les emplacements des futurs bâtiments. Nous sommes vite repérés, des mains serviables viennent  nous aider dans notre travail de délimitation. Nous apercevons un trou creusé dans la parcelle utilisée qui nous oblige à réajuster nos mesures.  

C’est alors que l’on vient nous dire que le préfet est là mais que le député-maire aura du retard.

Je suis de trop sur la parcelle, je laisse le mâcon & Salif continuer le traçage.

Je saluts le préfet, le chef de Godin. Le préfet n’a plus autant de pouvoir qu’avant depuis que les commune ont été mises en place avec des élections désignant comme chez nous des conseillé(e)s  & un  maire sachant que le territoire de la commune représente le surface de notre communauté de commune & Kinsi n'est qu'un quartier. Le député se faisant attendre, je propose au préfet la visite du bâtiment en voute nubienne abritant le moulin à mil. Il peut constater par lui-même l’intérêt de cette construction.
                                                               le bâtiment vu de l'intérieur.

Entre temps le député est arrivé ; l’enterrement africain va pouvoir commencer. A vrai dire, il a déjà commencé les femmes dansent   autour de trou ou plutôt de la tombe que j’avais vu tout à l’heure.

Daniel, l’ami de Guy me demande de venir voir le linceul afin de le porter en terre.

Des hommes avec des sonnailles précédent Daniel, une ‘’ messe ‘’ est dite à Mauré, le linceul est mis en terre, la tombe est rebouché, la fête va pouvoir commencer !

mercredi 10 février 2016

ARRIVEE DU MACON


La surpris de la journée a eu lieu ce matin avant notre départ au centre ville.

Salif est arrivé avec la maçon qui nous avez fait le premier devis, il rentrait rapidement du Ghana pour nous rencontrer et nous annonce qu’il va au village avec nous demain pour prendre les mesures & demander aux villageois de préparer les matériaux.

Les briques doivent avoir une longueur de 35 cm, la largeur n’a peu d’importance mais épaisseur doit être régulière. Il faut aussi de cailloux de différentes tailles pour les fondations  mais aussi pour couler la dalle en ciment.



Je ne m’inquiète pas, ils joueront de marteau pour donner à ces pierres la bonne taille.

Nous commençons à parler des portes & fenêtres de bâtiment, elles doivent être prêtes à temps, là  surprise. Les porte étant grande 2 m X 1m, il veut que les portes soient dans la largeur du bâtiment afin de ne pas affaiblir le mur porteur de la voute.

Je commence donc à griffonner sur la table un nouveau plan qui lui convient.

Je viens de le terminer ce soir sur un cahier à petit carreau qui comme chacun le sait, un carreau est égal à 5 mm, j’ai réussi à faire un plan au 1/100éme avec les moyens de bord. Je me serrai cru à l’école.

J’ai pris une photo pour le refaire sur le PC en rentrant.

Nous sommes allés au laboratoire photographique pour tirer la photo de Guy Pessey que nous amènerons demain au village.

Un petit tour chez Air France pour avancer notre date de retour et nous prenons la direction du musée d’art africain.
C’est un musée avec une seule salle mais qui présent bien la vie & les croyances africaines.  Pour une entrée à 1,5€ vous avez droit à un guide de plus une charmante dame d’une vingtaine  d’année (qui attendait son deuxième enfant).

Midi arrivant, nous nous mettons à table au centre culturel Français, salade composée pour Natacha  & brochette de bœuf pour Salif et moi .Nous flemmardons un moment dans cette endroit assez sympathique à discuter de notre journée de demain.

mardi 9 février 2016

TAXI VERT


Nous avons commencés notre journée en prenant un de ces taxis  verts, antiquités des années 80. En s’asseyant,  on  espère qu’il nous mènera au point de rendez-vous   sans avoir à le pousser ; c’est rarement le cas mais ceci peut arriver .Notre but était d’aller voir un français qui a une entreprise d’installation de panneau photovoltaïque. Etant donner qu’il est moins cher de 30%, il a été retenu pour le bâtiment. Nous avions fait attendre notre taximan  pour qu’il nous reconduise au centre ville (il avait fait l’aller, il était fortement probable qu’il puisse nous ramener et ce fut le cas).  Après avoir acheté des pots pour y mettre le beurre de Karité, nous sommes partis visiter le musée de la musique. Un petit musée qu’il faut voir car tous les instruments de musique africain y sont .J’ai eu l’occasion de jouer de jambé avec  un professeur de l’Institut National de Formation d’Art et de Culture qui faisait une présentation de balafon, doudounes, etc. Nous nous sommes échangé nos coordonnés pour plus tard.



Il était temps d’aller manger.  L’Eau Vive est restaurant tenu par des sœurs en face du marché couvert. Les bénéfices servent au fonctionnement de leur orphelinat, nous avons fait notre BA de jour.

C’est un des  restaurants chiques de Ouaga, nous avons mangé du capitaine  (poisson  blanc) mais j’y vais surtout pour la glace au Karité (cette glace est faite avec la chaire du fruit, le noyau servant lui à faire le beurre).

En sortant, nous avons acheté au marché du bisap. Puis nous avons fait un peu de marche pour  boire un thé bien chaud dans le jardin de Maire, appelé ainsi car il est en face de la mairie. Les mariés  en sortant généralement y font la fête. Nous étions en milieu d’après-midi ,il faisait 33 °C.



Nous sommes rentrés tranquillement à nos chambres.  

Demain nous allons à l’agence Air France car le bonne nouvelle de jour est que notre vol de lundi est annulé !

lundi 8 février 2016

JOURNEE TOURISTIQUE


Aujourd’hui, journée récréative, ce qui veut dire que nous avons fait les tourismes.

L’association n’a rien eu à débourser   contrairement à demain où il faudra retirer de l’argent pour mettre sur le livret des femmes.

Nous avons loué une voiture toute la journée pour aller voir à 25 km de Ouagadougou les sculptures sur le site de LAONGO. Il faut s’imaginer un champ avec des cailloux plus ou moins grands en granite  que des artistes internationaux ou locaux viennent sculpter. Je ne pense pas qu’il n’y a pas beaucoup de site comme celui-ci dans le monde.



A quelques kilomètres, il y a le zoo du président. Voir des animaux d’Afrique dans leur habitat naturel  est intéressant d’autant plus que vous pouvez presque caresser les animaux, nous avons juste touché les éléphants  ou plutôt se sont eux qui nous ont touchés avec leurs trompes. Voir un hippopotame ouvrir sa gueule à 20 centimes de l’objectif de votre appareil photo est assez rare.  


Nous sommes alors rentrés à la capital pour manger dans un restaurant servant des plats africains.

Pour terminer, notre journée nous sommes allés à la mare aux crocodiles.   
                                           Il est bien vivant !!!     

Si vous rêvez un jour de vous assoir sur un crocodile du Nil (vivant ), c’est  à Basoulé qu’il faut venir !!!
Demain nous continuons de rencontrer les artisans & nous allons au marché .

samedi 6 février 2016

Maraichage à l'ancienne

Rien n'est mieux que l'arrosoir


PREMIERE JOURNEE AU VILLAGE DE KISI


Aujourd’hui nous sommes allés au village.

Nous n’avions pas d’autre solution que de prendre un 4 X4 ce qui nous coute 35000 francs soit 58€ pour la journée .Nous avons chargé les 2 valises de vêtement pour le dispensaire & une valise avec les maillots  de foot de  notre club de football de Charleval & deux ballons que j’ai achetés en France et les noix de Kola avec en plus un ballon  pour le village .


Nous profitons du véhicule pour faire l’achat de 18 bouteilles  d’eau de 1,5L. Il faut savoir que je bois environ 2 litres d’eau par jour et  de plus comme nous allons passer  mercredi & jeudi prochain à Kinsi ; l’eau sera déjà sur place.

La route s’est bien passée avec un arrêt pour photographier l’unique  baobab qui est sur notre passage .Oui, j’oublie avec un contrôle de la police aussi en sortant de Ouagadougou.

Le deuxième arrêt s’effectue au dispensaire que je reconnais à peine tellement il s’est agrandi.

Nous avons fait des heureux, les sages femmes n’en revenaient pas, elles n’avaient pas assez de cartons pour mettre les vêtements d’enfant. Pour nous, cela ne coute rien juste la bonne volonté des quelques amis ou collègues de travail. On ne peut pas s’imaginer le bien que nous pouvons faire & les poignets de mains données en remerciement.  

Quelques renseignements sur la courbe de natalité de 2015 (elle reste stable avec un niveau bien supérieur à la notre) ainsi que sur le niveau sanitaire (qui ne cesse de s’améliorer)  et nous repartons.

Direction, l’école où nous sommes attendus ??? Nous n’avions pourtant prévenu personne.   

Les filles, nous font les danses qu’elles ont apprises pour le concourt des écoles( j’en ai profité pour faire une vidéo). Je demande à la nouvelle directrice s’il lui manque quelque chose ? Elle me répond qu’elle n’a rien pour faire participer les garçons à la compétition de foot interscolaire. Nous ne pouvions pas tomber mieux  avec la valise pleine de maillots & les ballons. Nous les quittons pour le village.

Nous sommes attendus sous l’arbre à palabre mais comme d’habitude assis sur notre siège, nous attendons que l’ensemble des hommes important soient là ; c’est-à-dire les chefs, les anciens, les comités de gestion. Les discussions sont trop importantes, les hommes doivent être là, les femmes sont là aussi mais à part. Il y a une amélioration, elles ont le droit d’être à  l’ombre sous l’arbre, au début de notre association, elles restaient sous le soleil. Nous serrons les mains au fur et à mesure de l’arrivé des personnes.
                                                                            Les chefs

Après avoir bu l’eau du voyageur qui est un mélange d’eau, de beurre de Karité et de farine de petit mil, nous commençons la discussion.  D’abord pour se donner des nouvelles d’untel ou d’unetelle, pour nous  remercier de notre venu, puis nous rentrons dans le vif de sujet, la construction du bâtiment. Nous présentons le plan, Salif explique en Moré, ce que nous allons faire et demande si le nombre  des briques sera suffisant pour l’arrivée des maçon . Daniel, le président du comité de gestion du village, nous, propose de venir voir les briques déjà entreposées sur le site de construction. Nous faisons le tour du village. Le premier lieu important étant le premier  bâtiment en voute nubienne qui a été réalisé l’année dernière avec les fonds financier de notre association.


Là, je dois dire que nous nous ne sommes pas trompé, le bâtiment est frais, j’apprends  même que lorsque le vent souffle fortement les gens  viennent  s’abriter dedans, il est donc  aussi sûr.
Je ne peux que constater que tout ce que nous avons financé est entretenu et utilisé .

De retour sous l’arbre à palabre, une personne me demande si nous  ne pouvons  pas en fabriquer aussi pour eux. Je lui réponds que des jeunes ont été formés par  les maçons, c’est avec eux qu’il faut voir. Nous ne dérogeons pas de notre objectif «  nous ne sommes pas là pour leurs attraper du poisson mais pour leur apprendre à  les pêcher ».  Maintenance qu’ils savent, à eux de faire. Cela leur coutera moins chers que l’achat des plaques de tôle pour leur toiture qui s’envolent dés qu’il y a une tempête.

Nous mangeons avec les chefs  dans la classe alphabétisation où il est abordé les funérailles de Guy Pessier,  leurs amis  & le notre, fondateur de l’association CHARLEVAL –ANDELLE –MASILI décédé  en octobre de l’année dernière.

En sortant du repas, il est annoncé à tout le village qu’une fête sera donnée jeudi  pour l’enterrement de Guy.

La fête, elle est déjà en partie commencée, le dolo  est servi dans les  calebasses et nous nous quittons une fois vider les 30 litres de cette boisson. Pour ma  part, je ne suis pas un  grand buveur de cette bière local à base de sorgo rouge qui le gout d’un  vieux cidre éventé mais qui mène vers une certaine hilarité.

Demain, journée de repos, nous sommes invités dans la famille de Salif.   

vendredi 5 février 2016

CHAUDE JOURNEE


La journée  a été chaude, soit  environ 34C° à 14h.

Nous avons  visité le village d’artisans pour regarder ce que nous pourrions ramener dans nos bagages ; il nous a fallu 2 bonnes heures (30 boutiques à voir) puis  nous  nous  sommes dirigés vers le restaurant LA FORET.
                                                 fabrication de djembé

 Il porte bien son nom. C’est un endroit ombragé dans le centre ville d’Ouagadougou, complètement  isolé du bruit & des fumées des moteurs des voitures & des mobylettes. Il fait parti des restaurants chique de la ville mais connu des initiés .Nous avons pris le plat de jour à 4200 francs soit moins de 6,5 €.

Après un thé chaud, nous sommes allés au marché du Kola.

Les noix de Kola  ressemblent à nos marrons d’inde, Ils en ont d’ailleurs le même gout   mais elles fortifient ceux qui les mangent & en l’occurrence les chefs de Kinsi & Godin. C’est une tradition de leurs offrir ces marrons qui leurs rendent les dents de cette  même couleur.


Après nous avons pris un  taxi vert, toujours aussi délabré, il faut claquer la porte fortement pour quelle se ferme, éviter les nids de poule pour pas casser les amortisseurs ou le siège où vous êtes assis bref le vrai Taxi africain.

 Nous nous sommes donc rendus chez l’entrepreneur qui va nous réparer le puits de village .Un rendez-vous est pris sur place pour leur montrer l’endroit.

Nous profitons de notre retour à la maison d’hôte pour acheter des récipients pour le beurre de Karité car demain nous allons au village.  

jeudi 4 février 2016

BONNE ARRIVEE

Bonne Arrivée, c'est le terme usuelle pour dire Bonjour au voyageur .
une journée chargée autant dire que nous en avons "pleins les pattes "environ 10 Km à pieds à rencontrer les artisanats
D'abord un nouveau maçon ;notre intervenant Salif n'étant pas très sur du maçon qui nous a fait le premier devis ,il n'est d'ailleurs  pas  au Burkina-Faso actuellement & répond difficilement au téléphone d'où notre inquiétude  .
Puis après l'artisan qui nous fabriquera les tables & les chaises en acier soudé un des seul matériaux que les termites ne mangent pas.
Après l'électricien spécialiste du photovoltaïque où nous avons revu le tarif à la baisse .
Cependant nous allons voir demain une deuxième personne   qui nous propose le même chose pour moins chers  .
Demain de nouveau la rencontre de nouveaux artisans .
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