Aujourd’hui nous sommes allés au village.
Nous n’avions pas d’autre solution que de prendre un 4 X4 ce
qui nous coute 35000 francs soit 58€ pour la journée .Nous avons chargé les 2
valises de vêtement pour le dispensaire & une valise avec les maillots de foot de notre club de football de Charleval & deux
ballons que j’ai achetés en France et les noix de Kola avec en plus un ballon pour le village .
Nous profitons du véhicule pour faire l’achat de 18
bouteilles d’eau de 1,5L. Il faut savoir
que je bois environ 2 litres d’eau par jour et de plus comme nous allons passer mercredi & jeudi prochain à Kinsi ; l’eau
sera déjà sur place.
La route s’est bien passée avec un arrêt pour photographier
l’unique baobab qui est sur notre
passage .Oui, j’oublie avec un contrôle de la police aussi en sortant de Ouagadougou.
Le deuxième arrêt s’effectue au dispensaire que je reconnais
à peine tellement il s’est agrandi.
Nous avons fait des heureux, les sages femmes n’en revenaient
pas, elles n’avaient pas assez de cartons pour mettre les vêtements d’enfant. Pour
nous, cela ne coute rien juste la bonne volonté des quelques amis ou collègues
de travail. On ne peut pas s’imaginer le bien que nous pouvons faire & les poignets
de mains données en remerciement.
Quelques renseignements sur la courbe de natalité de 2015
(elle reste stable avec un niveau bien supérieur à la notre) ainsi que sur le
niveau sanitaire (qui ne cesse de s’améliorer) et nous repartons.
Direction, l’école où nous sommes attendus ??? Nous n’avions
pourtant prévenu personne.
Les filles, nous font les danses qu’elles ont apprises pour
le concourt des écoles( j’en ai profité pour faire une vidéo). Je demande à la
nouvelle directrice s’il lui manque quelque chose ? Elle me répond qu’elle
n’a rien pour faire participer les garçons à la compétition de foot interscolaire.
Nous ne pouvions pas tomber mieux avec
la valise pleine de maillots & les ballons. Nous les quittons pour le village.
Nous sommes attendus sous l’arbre à palabre mais comme d’habitude
assis sur notre siège, nous attendons que l’ensemble des hommes important
soient là ; c’est-à-dire les chefs, les anciens, les comités de gestion. Les
discussions sont trop importantes, les hommes doivent être là, les femmes sont
là aussi mais à part. Il y a une amélioration, elles ont le droit d’être à l’ombre sous l’arbre, au début de notre association,
elles restaient sous le soleil. Nous serrons les mains au fur et à mesure de l’arrivé
des personnes.
Les chefs
Les chefs
Après avoir bu l’eau du voyageur qui est un mélange d’eau,
de beurre de Karité et de farine de petit mil, nous commençons la discussion. D’abord pour se donner des nouvelles d’untel
ou d’unetelle, pour nous remercier de
notre venu, puis nous rentrons dans le vif de sujet, la construction du bâtiment.
Nous présentons le plan, Salif explique en Moré, ce que nous allons faire et
demande si le nombre des briques sera
suffisant pour l’arrivée des maçon . Daniel, le président du comité de
gestion du village, nous, propose de venir voir les briques déjà entreposées
sur le site de construction. Nous faisons le tour du village. Le premier lieu
important étant le premier bâtiment en
voute nubienne qui a été réalisé l’année dernière avec les fonds financier de
notre association.
Là, je dois dire que nous nous ne sommes pas trompé, le bâtiment
est frais, j’apprends même que lorsque
le vent souffle fortement les gens viennent s’abriter dedans, il est donc aussi sûr.
Je ne peux que constater que tout ce que nous avons financé est entretenu et utilisé .
De retour sous l’arbre à palabre, une personne me demande si
nous ne pouvons pas en fabriquer aussi pour eux. Je lui
réponds que des jeunes ont été formés par les maçons, c’est avec eux qu’il faut voir. Nous
ne dérogeons pas de notre objectif « nous ne sommes pas là pour leurs attraper
du poisson mais pour leur apprendre à les
pêcher ». Maintenance qu’ils savent,
à eux de faire. Cela leur coutera moins chers que l’achat des plaques de tôle
pour leur toiture qui s’envolent dés qu’il y a une tempête.
Nous mangeons avec les chefs dans la classe alphabétisation où il est abordé
les funérailles de Guy Pessier, leurs
amis & le notre, fondateur de l’association
CHARLEVAL –ANDELLE –MASILI décédé en
octobre de l’année dernière.
En sortant du repas, il est annoncé à tout le village qu’une
fête sera donnée jeudi pour l’enterrement
de Guy.
La fête, elle est déjà en partie commencée, le dolo est servi dans les calebasses et nous nous quittons une fois vider les
30 litres de cette boisson. Pour ma part,
je ne suis pas un grand buveur de cette bière
local à base de sorgo rouge qui le gout d’un
vieux cidre éventé mais qui mène vers une certaine hilarité.
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