Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.

vendredi 8 février 2013

bientôt le départ


Un petit mot avec 24 h de retard dû à un manque accès internet.

 

Ce matin, nous avons commencé à préparer les bagages; le souci étant de voir s’il reste de la place pour faire d’autres achats. Le problème n’est plus le poids malgré les 12 kg de Karité laissés par Tristan en septembre mais le volume. Nous avons donc acheté quelques poteries qui ne prennent pas beaucoup de place et ce sera tout.
 

Nous avons rencontré deux personnes réalisant en maitre d’œuvre des constructions en voûte nubienne, plutôt en agglomération. J’ai donné le plan du bâtiment que nous souhaitons construire au village ainsi que  mes coordonnées. J’attends en retour un mail de leur part, une fois rentrés en France.

 Demain, nous prenons l’avion dans la nuit; arrivée à Orly samedi à 11h 30.

J’espère vous retrouver bientôt sur le blog ou le samedi 9 mars après-midi à Charleval salle Charles IX  pour découvrir l’artisanat, des photos de la mission et plein d’autres choses…

Ah, j’oublie, le Burkina Faso est le seul pays au monde à avoir décrété férié le 8 mars, journée des droits des femmes d’où notre manifestation du 9 mars à Charleval.

mercredi 6 février 2013

Achat de l'artisanat


Aujourd’hui, nous avons acheté  l’artisanat, ce qui nous a pris toute la matinée.

Cette après-midi, nous allons faire du change mais avant nous mangeons à côté de la maison du peuple dans un maquis  réputé pour ses abats.
                                                   LA MAISON DU PEUPLE c'est un" zénith" africain

La journée se passe tranquillement mais sous la chaleur sèche & la poussière.

Ce soir nous avons rendez-vous avec Pacos, le conteur africain qui est intervenu dans les écoles de Charleval & Perriers. Il prépare une pièce de théâtre qui sera jouée au Burkina Faso dans quelques jours.

J’ai enfin réussi à avoir le maçon de la voûte nubienne; jeudi à 16h, nous nous voyons.
Rendez-vous jeudi soir pour plus de nouvelle.

lundi 4 février 2013

Rendez-vous à Dapelogo


Ce matin, nous sommes repartis à la caisse populaire de Dapelogo. Nous avions rendez-vous avec les femmes & les maraîchers. Michèle & Sylvaine ont fait le dépôt d’argent sur le livret et je devais remettre les socles aux hommes. Les femmes étaient bien là, les hommes étaient certainement trop occupés pour venir ; peu importe, les femmes leurs apporteront les outils.

J’ai essayé de relancer le maçon de voûte nubienne, sans plus de succès, nous verrons demain s’il répond au téléphone. Pour nous la mission est bientôt  terminé avec l’espoir de repartir en France avec un devis de bâtiment en voute Nubienne autrement, il faudra se contenter d’un devis d’un bâtiment en béton avec terrasse.

Nous partons donc à Bazoule voir les crocodiles sacrés. www.planete-burkina.com/bazoule.php














Demain nous avons rendez-vous avec Salif pour l’artisanat.

samedi 2 février 2013

2ème visite au village


Avant de partir au village, nous passons prendre la sarcleuse puis de la boisson & des gobelets.
La sarcleuse n’est pas complètement prête, il manque le socle cependant nous prenons dans le pick up la partie la plus encombrante, nous récupérerons le socle ce soir.
Direction Dapelogo et la caisse d’épargne locale où l’argent des femmes est déposé sur un livret.
Pas de chance, elle est fermée; Après avoir attendu ½ heure, on nous informe que la guichetière est partie passer son permis de conduire et qu’elle ne sera pas remplacée, rien n’est affiché à l’entrée !
Nous nous rendons à l’école en espérant qu’il y ait du monde, la classe de CM2 est ouverte, l’instituteur nous explique qu’il reste la classe des plus grands car il faut travailler pour avoir le certificat. Une autre institutrice nous rejoint pour nous donner les dessins des enfants ; nous sommes ravis. Les enfants de Charleval vont être contents !!!
J’en profite pour donner un ballon de foot que j’ai ramené de France (les ballons sont extrêmement chers au Burkina Faso).Les cris d’enthousiasme des enfants à la vue du ballon nous réjouissent.
Nous nous dirigeons vers le village. Les femmes nous attendent en dansant, les hommes sont à l’ombre sous l’arbre à palabres. Nous nous asseyons et attendons la venue du chef avant de donner nos «cadeaux ». Nous avons bien sûr pris des noix de cola. Pendant ce temps, les femmes emmènent Michèle et Sylvaine voir le soja qu’elles ont acheté puis grillé, elles le moudront plus tard pour fabriquer la farine Bamisa. Elles leur montrent leur grilloir et leur font une démonstration. Un peu plus loin le petit mil sèche.
Elles nous rejoignent sous l’arbre à palabres. Le chef est arrivé, nous distribuons les cadeaux. Les noix de cola au chef, un ballon de foot pour les jeunes, les T-shirts pour le batik des femmes, la sarcleuse pour les maraîchers. Successions de remerciements et d’applaudissements. Nous leur offrons le verre de l’amitié : c’est la fête pour tous ! Daniel nous invite à manger en compagnie du chef et des plus anciens.
Nous devons repartir, car les maraîchers souhaitent nous montrer leurs plantations d’oignons et de haricots qui se trouvent sur le chemin du retour près du barrage. C’est magnifique !

Demain repos, Salif nous invite dans son village faire connaissance avec sa famille.

Expo au CCF


Aujourd’hui, nous avons pris notre temps, il y a toujours autant de poussière dans l’air.

Nous sommes allés  voir la boutique où Tristan avait demandé un devis.

Le marchand, nous a confirmé que les têtes de meule n’étaient plus vendues.

Les nouveaux moulins viennent d’Inde contrairement au moulin que nous avons acheté, il  y a maintenant  plus de 5 ans  qui lui vient du Danemark. Il faudra voir à notre retour en France si nous pouvons nous procurer la pièce.

Nous profitons de cette journée pour acheter du savon bio au karité de toutes sortes.

Une exposition sur le beurre de karité  a lieu au centre culturel français, c’est l’occasion de mieux connaitre ce produit aux utilisations multiples & nous renseigner des prix de vente.

Le centre culturel français est un lieu agréable bien ombragé avec un bâtiment central accueillant une bibliothèque & une audiothèque ainsi que les journaux français du jour (photocopie via le net).

Dans la cour, des exposants vendent du beurre de Karité & ses produits dérivés (shampoing, confiture, vin, savons etc.). Il y a aussi dégustation de plats cuisinés au beurre de karité, un délice ! Nous déjeunons à la « K’Fête », où nous mangeons des fraises, c’est la pleine saison ici.

Nous cherchons depuis le début de notre séjour, un lexique Mooré/Français, Salif nous conduit à côté de la cathédrale (que nous visitons au passage) dans une librairie tenue par des sœurs.

Après avoir fait nos achats, nous retournons à la Case d’hôtes car nous avons RDV avec l’ingénieur agronome. Nous avons reçu hier par mail le coût de la formation des maraichers. L’ingénieur est un homme très intéressant, il est à l’origine de la fabrication du savon que nous ramènerons en France ; c’est un fervent  défenseur de l’irrigation des cultures au goutte à goutte. De toute façon dit-t-il « il faudra le faire un jour ou l’autre ». En effet le sud sahel est de plus en plus touché par le manque d’eau .Nous avons de la chance au village, la récolte 2012 a été bonne, ce qui n’est pas le cas dans d’autres villages aux alentours. Nous nous quittons avec la sensation d’être vraiment sur la même longueur d’onde. Il faut absolument que trouvions l’argent nécessaire à la formation des maraîchers & à l’achat des fournitures pour le goutte à goutte.

Demain, deuxième visite au village.