Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.

mercredi 30 janvier 2013

1ère visite au village


Départ au village vers 9h, à 10 h nous sommes arrivés à la mairie de Dapelogo & à 11h à l’école de Goden & de Kinsi

A vrai dire, il faut 37 km pour arriver au centre-ville (Dapelogo) et 8 km pour arriver au village de Kinsi, mais le changement est brutal et justifie la location d’une 4 X4 ; de la piste goudronnée, il faut passer à la piste rouge puis sur le chemin de brousse. Nos fessiers sont mis à rude épreuve  dans les passages de nombreux trous & ornières.

Nous nous sommes arrêtés au dispensaire pour déposer les habits de bébé & assister  aux consultations de jeunes  enfants, ceux-ci sont suivis tous les mois ou toutes les semaines suivant les difficultés de nutrition.

A l’école, nous déposons les dessins des enfants de l’école de Charleval, le directeur profite de l’occasion pour nous présenter les danses que les enfants préparent pour le concourt inter-école du mois de mai. Leurs tenues de danse que nous avons financées il y a quelques années, sont toujours aussi belles, ils en ont bien pris soin ! Nous buvons du bissap tout en regardant les enfants sauf Sylvaine qui est occupée à filmer.  Nous pourrons ainsi vous faire partager ce très beau  spectacle .

Nous arrivons au village, nous sommes attendus, il est déjà midi, tout le monde est là sauf le chef.


Après la traditionnelle cérémonie d’accueil, chants et danses des femmes, «  dégustation » de l’ eau du voyageur, nous commençons notre visite.

 Les habitants proposent un emplacement pour le bâtiment de fabrication Bamisa, Eric et Salif prennent les mesures , il y a suffisamment de place, mais le puits à proximité ne fonctionne plus  il faudrait  trouver 1000€ pour le réparer !

Le moulin à mil fonctionne, nous entendons le moteur. Nous nous approchons, une femme est penchée sur le déversoir et remplit des sacs, une autre alimente la trémie en mil.

Nous continuons notre tour pour voir le local où est fabriquée la farine Bamisa, il est devenu trop petit et son sol en terre battue ne permet pas une bonne hygiène.

Retour à l’arbre à palabre, le chef est là, il se lève pour nous saluer.

Nous continuons à discuter de nos projets pour le village.

Nous sommes prêts à partir mais avant un repas nous a été préparé (riz, poulet).

Nous sommes repus, cependant le chef & le comité de gestion veulent encore nous remercier ; du dolo ( boisson fermentée à base de mil) nous attends sous l’arbre à palabre, la discussion continue.

 A vrai dire nous sommes bien, il fait beau, il fait chaud avec un petit vent qui nous rafraichit….

1 commentaire:

  1. Bonjour !

    Merci pour ces bonnes nouvelles !

    Je reste stupéfait devant la photo des deux banderoles. Est-ce une initiative des villageois ? Elles sont superbes, ça a du leur coûter cher, non ?
    Comment se sont-ils débrouillés pour le texte et le logo ?

    Et sinon, petite question : les mesures de la parcelle pour le futur bâtiment, est-ce qu'elles correspondent globalement au plan que je vous avait soumis ? Et cette parcelle, est-elle située à côté du forage ?
    Ca m'intéresse, car ce sont deux points importants (pour ne pas dire essentiels !) pour la suite du projet.
    En effet, j'ai bien avancé ces deux derniers jours dans la rédaction du cahier des charges de la construction, et ce seront des données importantes pour le dossier. Si en plus vous pouvez rapporter des photos, voire même un croquis de cette parcelle, qui permettent de se rendre compte de sa taille, de sa forme, de sa situation par rapport au forage, au village, ... ce serait super ! Sinon de toute façon on se débrouillera autrement, c'est pas grave.
    Bonne continuation, et bon courage pour la suite !
    Tristan

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