Salif en arrivant nous chercher à la maison d’hôte, m’annonce
qu’il y a beaucoup de poussière.
Effectivement en mettant le nez dehors, un vent assez fort soulève
cette terre rouge formant un léger brouillard. Salif très prévenant, nous tend
des petits pots de beurre de karité parfumé aux huiles essentielles ; « c’est
pour mettre sous le nez & les lèvres ».
L’air est dur à respirer la poussière se mélange avec les
gaz d’échappement & cela dura jusqu’à la fin d’après-midi.
Nous continuons cependant à marcher vers le centre-ville,
nous devons nous renseigner pour l’achat de nouvelles meules pour le moulin. Le
vendeur du magasin où nous avons acheté le moteur l’année dernière nous répond
que maintenant ce type de meule ne se vend plus & que pour avoir des pièces
de rechange, il faut les importer d’Europe pour un montant supérieur à un
nouveau moulin fabriqué en Inde !!!
Nous continuerons nos recherches demain dans la boutique où
Tristan a fait faire un devis en 2012.
Nous allons acheter des tee-shirts chez un grossiste pour les femmes du village afin qu’elles les teignent
façon batik.
Nous allons manger dans le plus chic restaurant de Ouagadougou
tenu par des sœurs missionnaires. Leurs bénéfices servent au fonctionnement d’un
orphelinat. Nous en profitons pour discuter avec Salif, ses conseils sont
toujours très avisés. Le « brouillard » se lève. Nous en profitons
pour rentrer.
Nous avons cette chance, notre hébergement est assez proche du centre-ville et les
déplacements en ville se font à pied ce qui nous évite les attentes dans les
embouteillages enfermé dans un taxi non
climatisé et aussi de faire des économies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire