Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.

samedi 2 février 2013

Expo au CCF


Aujourd’hui, nous avons pris notre temps, il y a toujours autant de poussière dans l’air.

Nous sommes allés  voir la boutique où Tristan avait demandé un devis.

Le marchand, nous a confirmé que les têtes de meule n’étaient plus vendues.

Les nouveaux moulins viennent d’Inde contrairement au moulin que nous avons acheté, il  y a maintenant  plus de 5 ans  qui lui vient du Danemark. Il faudra voir à notre retour en France si nous pouvons nous procurer la pièce.

Nous profitons de cette journée pour acheter du savon bio au karité de toutes sortes.

Une exposition sur le beurre de karité  a lieu au centre culturel français, c’est l’occasion de mieux connaitre ce produit aux utilisations multiples & nous renseigner des prix de vente.

Le centre culturel français est un lieu agréable bien ombragé avec un bâtiment central accueillant une bibliothèque & une audiothèque ainsi que les journaux français du jour (photocopie via le net).

Dans la cour, des exposants vendent du beurre de Karité & ses produits dérivés (shampoing, confiture, vin, savons etc.). Il y a aussi dégustation de plats cuisinés au beurre de karité, un délice ! Nous déjeunons à la « K’Fête », où nous mangeons des fraises, c’est la pleine saison ici.

Nous cherchons depuis le début de notre séjour, un lexique Mooré/Français, Salif nous conduit à côté de la cathédrale (que nous visitons au passage) dans une librairie tenue par des sœurs.

Après avoir fait nos achats, nous retournons à la Case d’hôtes car nous avons RDV avec l’ingénieur agronome. Nous avons reçu hier par mail le coût de la formation des maraichers. L’ingénieur est un homme très intéressant, il est à l’origine de la fabrication du savon que nous ramènerons en France ; c’est un fervent  défenseur de l’irrigation des cultures au goutte à goutte. De toute façon dit-t-il « il faudra le faire un jour ou l’autre ». En effet le sud sahel est de plus en plus touché par le manque d’eau .Nous avons de la chance au village, la récolte 2012 a été bonne, ce qui n’est pas le cas dans d’autres villages aux alentours. Nous nous quittons avec la sensation d’être vraiment sur la même longueur d’onde. Il faut absolument que trouvions l’argent nécessaire à la formation des maraîchers & à l’achat des fournitures pour le goutte à goutte.

Demain, deuxième visite au village.  
 

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