Aujourd’hui, nous avons pris notre temps, il y a toujours
autant de poussière dans l’air.
Nous sommes allés voir la boutique où Tristan avait demandé un
devis.
Le marchand, nous a confirmé que les têtes de meule n’étaient
plus vendues.
Les nouveaux moulins viennent d’Inde contrairement au moulin
que nous avons acheté, il y a
maintenant plus de 5 ans qui lui vient du Danemark. Il faudra voir à
notre retour en France si nous pouvons nous procurer la pièce.
Nous profitons de cette journée pour acheter du savon bio au
karité de toutes sortes.
Une exposition sur le beurre de karité a lieu au centre culturel français, c’est l’occasion
de mieux connaitre ce produit aux utilisations multiples & nous renseigner
des prix de vente.
Le centre culturel français est un lieu agréable bien
ombragé avec un bâtiment central accueillant une bibliothèque & une audiothèque
ainsi que les journaux français du jour (photocopie via le net).
Dans la cour, des exposants vendent du beurre de Karité
& ses produits dérivés (shampoing, confiture, vin, savons etc.). Il y
a aussi dégustation de plats cuisinés au beurre de karité, un délice ! Nous
déjeunons à la « K’Fête », où nous mangeons des fraises, c’est la
pleine saison ici.
Nous cherchons depuis le début de notre séjour, un lexique Mooré/Français,
Salif nous conduit à côté de la cathédrale (que nous visitons au passage) dans
une librairie tenue par des sœurs.
Après avoir fait nos achats, nous retournons à la Case d’hôtes
car nous avons RDV avec l’ingénieur agronome. Nous avons reçu hier par mail le
coût de la formation des maraichers. L’ingénieur est un homme très intéressant,
il est à l’origine de la fabrication du savon que nous ramènerons en France ;
c’est un fervent défenseur de l’irrigation
des cultures au goutte à goutte. De toute façon dit-t-il « il faudra le
faire un jour ou l’autre ». En effet le sud sahel est de plus en plus
touché par le manque d’eau .Nous avons de la chance au village, la récolte 2012
a été bonne, ce qui n’est pas le cas dans d’autres villages aux alentours. Nous
nous quittons avec la sensation d’être vraiment sur la même longueur d’onde. Il
faut absolument que trouvions l’argent nécessaire à la formation des maraîchers
& à l’achat des fournitures pour le goutte à goutte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire