Association de solidarité internationale, Charleval-Andelle-Massili s'investit depuis octobre 1997 dans le développement économique, sanitaire et scolaire du petit village rural du Burkina faso, du nom de Kinsi.

mardi 21 août 2012

XXe mission : J-25 !

La préparation de la première mission de cette année se peaufine peu à peu.

Elle se déroulera donc du Samedi 15 septembre au Samedi 29 septembre.
Comme souvent, le programme sera chargé, même si des priorités sont à définir, sachant que la deuxième mission, courant février 2013, permettra de compléter les actions.

Première priorité : l'achat du moteur du moulin à mil, et sa livraison au village. Il faudra envisager le devenir de l'ancien moteur (est-ce qu'il y a un moyen de le faire recycler ?) et des déchets générés (huile usagée, ...) afin de limiter la pollution et d'éviter l'encombrement inutile du village avec des déchets.

Seconde priorité : l'achat des fournitures scolaires. Si désormais l'Etat burkinabè prend en charge les fournitures, celles-ci sont souvent livrées avec du retard. L'association prend donc en charge l'achat d'un stock minimal de fournitures permettant à l'école de fonctionner en attendant les livraisons. Cela permet aux parents d'élèves de faire des économies sur les frais de scolarité.

Les bénévoles achèteront aussi une pompe d'irrigation à pied, pour faciliter le travail dans les champs. Enfin, ils financeront la fabrication d'un métier à tisser qui viendra compléter l'équipement de l'atelier de couture et teinture, mais à la seule condition que les femmes montrent qu'elles savent coudre, et donc qu'elles utilisent la machine à coudre. 

Les bénévoles devront aussi chercher des devis auprès de divers entrepreneurs, afin de mettre en oeuvre la fabrication d'un bâtiment, ou plutôt d'un ensemble de bâtiments destinés à abriter dans de meilleures conditions d'une part le moulin à mil, et d'autre part l'atelier de fabrication de farine Bamisa, et les magasins de stockage des grains destinés à la farine Bamisa. 

Ils devront aussi récupérer du beurre de karité auprès des femmes du village, et reverser sur le compte en banque de celles-ci l'argent issu de la revente du karité produit l'année dernière.

Les bénévoles vont enfin devoir acheter une certaine quantité d'artisanat destiné à être revendu en France.

Plusieurs déplacements dans le pays sont envisagés, notamment au centre de formation Bamisa à Fada N'Gourma (200 km à l'est de Ouagadougou), ainsi qu'à Boromo, où une ONG locale propose un mode de construction alternatif, adapté aux contraintes climatiques et économiques du pays et de ce fait très intéressant pour nos projets de construction : la "Voûte Nubienne".

Mais comme souvent, il y aura sans doute quelques imprévus ... et ce programme sera sans doute chamboulé !

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